mercredi 17 février 2010

CDA Mordheim - Soeurs de Sigmar WIP (8/?)

La suite du fluff !!

Sœur Lucile enfonça la porte d'un coup d'épaule sec qui aurait suffit à mettre au sol n'importe quel homme bête de la forêt noire impériale. Le havre de paix de Sigmar avait durement souffert lors de l'impact de la comète et des différentes croisades contre le mal. Mais l'ensemble de la bâtisse était encore solide et continuerait à résister aux travers des âges.



Sœur Gabrielle entra dans le bâtiment suivis de la Matriarche Jeanne. Venait ensuite les deux sœurs portant le corps balafrés d'Emmanuelle. Elle avait perdue beaucoup de sang, avait perdu conscience plusieurs fois pendant le trajet mais continuait de vivre. Sa foie en Sigmar était inébranlable et seul Sigmar pouvait la sauver. Son heure n'tait pas encore venu et Jeanne le savait.


Le voyage avait duré plusieurs heures. Le groupe avait croisé toute sorte de "choses" dans les ruines. Un chevalier grenouille avait traversé la rue poursuivis par rat montant un ours. Un noble chevalier avait était aperçu au loin fouillant les ruines surement à la recherche d'une demoiselle en détresse à sauver. Et surtout, un groupe de Skavens aux couleurs violettes avait été mis en déroute par un barrage de tir de fronde.


Sœur Lucile s'approcha de la matriarche:


"- C'est l'endroit le plus proche que je connaisse. La sortie de la ville est encore trop loin, j'ai grande crainte que Emmanuelle ne survive pas si longtemps.


- Nous ferons avec, et c'est plus que j'en espérais dans cette maudite cité, la remercia Jeanne. Nous pourrons au moins panser les blessures les plus graves. Installez Emmanuelle ici ordonna-t-elle en déblayant les gravas qu'il y avait sur l'autel du temple."


Les sœurs obtempérèrent et déposèrent le corps agonisant de sœur Emmanuelle sur la dalle de marbre fissuré par des tuiles de la toiture. Des débris recouvraient entièrement le cœur de la maison de Sigmar mais comme l'avait fait remarquer Sœur Lucile, le bâtiment semblait encore solide.


Emmanuelle saignait abondamment et rapidement l'autel fut recouvert de sang. Sœur Marie avait les deux mains plongées dans le corps de son amie afin d'essayer d'enrayer la terrible hémorragie. Mais rien ne semblais y faire.
"Mes sœurs, laissez nous, demanda Jeanne."
Sœur Marie lui jeta un regard interrogateur.
"Vous restez ajouta Jeanne à son intention."


Les autres sœurs quittèrent le cœur sans un mot.


Il fallu plusieurs heures à Jeanne et Marie pour recoudre correctement Emmanuelle. Les deux sœurs s'étaient affairées une bonne partie de la nuit en couvrant le corps de leur sœur mourante de différents onguents et en employant tout leur savoir pour refermer l'ensemble des plaies.


"Il y avait une plaie particulièrement vilaine qu'il faudrait surveiller pensa Jeanne."
Au petit matin, les deux soeurs rejoignirent le groupe de fervente de Sigmar qui avait prié toute la nuit afin d'apporter leur soutient aux deux médecins mais également afin de demander à Sigmar de protéger Emmanuelle.


"- Elle devrait s'en sortir leur annonça Jeanne d'un ton grave. Mais il faut la sortir de cette maudite cité rapidement. Un bon lit et un autre soignant pourrait lui servir. Ses blessures sont profondes mais une seule artère à été sectionnée et je pense que nous avons arrêté les gros de l'hémorragie. Par contre il va lui falloir du repos, de la chance et un petit coup de pouce de Sigmar pour ne pas perdre sa jambe. Notre vengeance sera terrible. Pour chacune de nos sœurs tombées au combat, nous devront renvoyer en enfer dix fois plus de disciple du mal. Et lorsque nous croiseront à nouveau ce groupe de Morts vivant, je vous jure que nous en trouverons les leaders et nous rendront justice à Emmanuelle."

La dizaine de sœurs écoutaient sans dire un mot. Chacune n'en pensait pas moins et la prochaine rixe serait mortelle pour l'un des deux groupes.


"- Comment va Sœur Gabrielle demanda Marie, sortant les autres sœurs de leur torpeur ?
- Rien de grave, répondit l'intéressée
- Ravi de l'entendre acquiesça Jeanne. Tu pourras te battre si le besoin s'en fait sentir?
- Je pen....."


"- Nous avons de la visite cria l'homme aux pistolets qui était resté à l'écart du groupe toute la nuit pour monter la garde. Ils ne sont pas morts mais ils sont nombreux et humains. Et il porte un écusson que je ne connais pas, une pépite d'or brodée sur leurs uniformes."

Sur ce.....

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